Charlotte La Suite
Cela a commencé il y a six mois, cela détruira probablement mon mariage
Petite suite pour une femme infidèle et un mari moins bête quelle ne le croit.
« Charlotte » de Tamalou a déjà inspiré un lecteur. Je propose une autre version de la suite de la vie de Steve et de Charlotte.
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Chez David, Je venais de prendre mon pied avec lui et avec son pote Henri. Quels baiseurs ces deux-là !
En prenant une douche dans la salle de bain, j'ai réfléchi à ce que je venais de faire, et je savais que j'allais le refaire. Encore, et encore, et encore
David avait raison de me traiter de salope.
J'étais au lit quand mon mari est rentré à la maison. Il ma réveillée en entrant dans la chambre, avec un grand sourire je lui ai dit :
« - Dépêche-toi bébé. Je suis chaude comme la braise et j'ai besoin de mon homme.
Alors qu'il me pénétrait, j'ai enfoncé mes ongles dans ses fesses et je l'ai exhorté à me baiser plus fort. Mon plan était de baiser aussi souvent que possible. Si je pouvais lépuiser suffisamment, il ne se demanderait pas si je le trompe. C'était mon seul espoir.
Cétait il y a six mois. J'ai eu plusieurs fois loccasion darrêter, je ne l'ai pas fait, et ne le ferais probablement jamais.
J'aime mon mari, j'aime le confort quil me procure, jaime quand il me fait lamour avec tendresse et douceur, je ne peux pas imaginer la vie sans lui.
Steve me fait confiance, cest un amour, mais je vais finir par le perdre. Peu importe les trésors de stratégie que je déploie pour essayer de lui cacher, ou combien de mensonges crédibles jinvente, cela risque de détruire mon ménage le jour où il le découvrira.
Mais cest plus fort que moi.
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Les semaines, les mois passaient. Je prenais de plus en plus de plaisir et de risques, mais mon chéri ne se doutait toujours de rien, ce qui me faisait prendre encore plus de risques, pour encore plus de plaisir.
Je ne loubliais pas, il avait sa part lui aussi. Ma libido boostée par David et ses potes était au plus haut de sa forme. Un vrai festival, mon chéri avait droit régulièrement à ma chatte et à mon cul, je le suçais en regardant la télé, je me promenais toujours en petite tenue dans la maison, et le matin je le réveillais de la façon la plus agréable pour lui et pour moi.
Nous filons le parfait amour, je nai pas à me forcer, je laime.
Mais je suis envoûtée par David que je vois maintenant régulièrement. Je ne peux pas arrêter, cest plus fort que moi.
David me demanda de passer une nuit avec lui, jen avais aussi terriblement envie ? Comme toujours Steve, me faisant une confiance aveugle, na pas émis dobjection à un nouveau petit déplacement professionnel, le pauvre sil savait. Je suis passée maitre dans lart du mensonge.
Le lendemain, je suis un peu gênée en rentrant chez nous après une journée de travail, ce matin cest David qui a eu droit à la pipe matinale.
Je prépare un bon petit repas pour mon chéri, me promettant ce soir de me faire pardonner.
Après sêtre embrassé comme à notre habitude, Steve met la table tout en me racontant sa journée. Dun coup, il devient sérieux :
« - Au fait, tu sais que ton amie Suzy divorce ? Il paraît que lors dune soirée, elle sest lâchée, un peu trop au goût de son mari.
« - Quoi ?
« - Pour être un peu trivial, elle sest faite sauter par 4 mecs pendant toute une nuit, un vrai gang bang. Tu étais au courant ? Elle ne ta rien dit ?
« - Ben non... Cest pas possible
Jai du mal à croire ça delle.
« - Pourtant cest vrai, je ne laurais pas cru si salope non plus. Son mari la appris, tu le connais, il est entier ce mec, pas de discussion possible. Elle na pas nié, elle lui avait dit avoir passé la nuit chez Elsa. Il la foutue dehors, cest bien mérité.
« -
« - Elle doit être chez ses parents, ou chez sa sur, tu devrais peut-être lappeler pour savoir ce qui sest passé.
« - Comment sais-tu tout ça ?
« - Son mari ma appelé ce matin, nous avons un peu discuté. Il était tout retourné, cest récent, je ne sais pas ce quil va faire. Il a prévu de divorcer, mais après
Il faudrait linviter pour lui remonter le moral, ça a été un sacré choc.
Je suis blême, je nose le regarder, il na rien dit de cette soirée, sil savait ? Non impossible, il ne peut pas savoir, il ne garderait pas son calme à ce point.
Il me regarde dans les yeux, et dun ton grave :
« - Et toi, ton déplacement, tu nas rien à me dire ?
« - Ben
rien de particulier, le boulot
.
Il ne dit plus rien. Aie ! Ce silence ne présage rien de bon. Je mattends au pire.
« - Tu sais ma chérie, je naime pas les mensonges, il faut que nous nous parlions, il y a trop longtemps que cela dure.
Je suis piégée, comment a-t-il su ? Je ne peux mempêcher de rougir, avec un peu despoir jattends la suite avec anxiété, je balbutie :
« - Que se passe-t-il mon amour ? Tu me fais peur.
« - Jai beaucoup lutté avant de décider de te parler, pensant que ce nétait quune passade, que cela ne durerait pas, un simple dérapage, mais après cette nuit, nous ne pouvons plus continuer de la sorte.
Je nai plus despoir, il sait tout :
« - Mon chéri, excuses moi.
« - Tu nes pas fautive, je nai rien à te reprocher. Tu as toujours été ma maîtresse en plus dêtre ma femme devant monsieur le maire. Ça arrive à tous les couples, il faut savoir laccepter, mais il vaut mieux nous séparer ce serait plus honnête.
« - Non mon chéri, je ne veux pas te perdre, je men veux.
« - Cest moi qui men veux, jaurais dû te parler plus tôt, nous nen serions pas là aujourdhui. Tu as toujours été parfaite.
« - Mon amour, non, ce nest quun simple dérapage.
« - Cest trop tard, jai pris ma décision cette nuit.
« - Oh !
« - Je sais que je vais te faire de la peine, que tu vas souffrir, mais jai décidé de refaire ma vie avec Sophie.
« - Quoi ?
Ce salaud me trompe et je ne men suis jamais aperçue.
« - Depuis quand ?
« - Six mois environ. Tu te souviens, tu étais avec tes amies pour une soirée entre filles. Je suis sorti avec des potes, Sophie était là, un coup de cur, jai fini la soirée chez elle, je ne savais plus ce que je faisais, on avait un peu bu. Jai cru que ce serait le coup dun soir, mais on sest revu. Jaurais voulu tout arrêter, mais impossible, et voilà, on veut vivre ensemble.
« - Je ne te suffit plus ?
« - Non, ça na rien à voir. Tu mas toujours comblé, mais parfois tu faisais lamour mécaniquement, sans passion. Javais limpression que tu te forçais, tu tappliquais à bien faire, la technique était impeccable, trop peut-être.
« - Mais non mon chéri, je taime, jai toujours eu envie de toi, je voulais te donner du plaisir
Pourquoi me dire ça maintenant ?
« - Ce déplacement
Jen ai profité pour passer la nuit avec Sophie. Au matin jai compris que je ne pourrais plus la quitter. Je me dégoûte, je tai trompé pendant que tu travaillais, excuses moi ma chérie, je pense que tu te souviendras longtemps de cette nuit.
Je suis effondrée. Quelle conne ! Tout ça pour baiser une nuit avec David. Mais cest mon mari que jaime, jai toujours pris du plaisir avec lui, je ne veux pas le perdre, et pour une greluche que je connais à peine.
Avec David cest bestial, cest linterdit qui mattire, même plus la nouveauté. Avec lui, jai limpression dêtre hors du temps, hors de ma vie, hors de mon couple. Juste pour le plaisir immédiat, David je ne laime pas, jamais je ne pourrais vivre avec lui.
Mon chéri me fait une bise sur la joue :
« - Pardonne-moi, je préfère être honnête avec toi. Je ne voulais pas te faire souffrir.
Les yeux hors de la tête, je me jette sur lui en colère, je le frappe avec mes poings, je hurle :
« - Salaud, salaud, salaud
Il accueille cette bordée dinjures avec calme.
Dire que si je nétais pas partie avec David cette nuit, il naurait jamais rejoint sa pouffiasse, et je naurais jamais rien su. Je donne libre cours à ma colère, je ne suis plus à une contradiction prês.
« - Tu nes quun salaud, me tromper, surtout que tu as dû me mentir combien de fois pour la voir ?
« - Je regrette de te faire de la peine.
Jai envie de lui faire mal aussi, je veux me venger. Je narrive plus à me contrôler :
« - Tant pis pour toi, à mon tour de te faire souffrir. Moi aussi jai un mec, depuis six mois. Je suis heureuse dans ses bras quand il me baise, je me suis même laissée enculer par lui, avant toi.
Je le sens faiblir, je viens de marquer un point.
« - Pure invention.
« - Tu aimerais nest-ce pas, mais cest vrai. Tu es cocu mon ami, je baise avec lui régulièrement
David un collègue dElsa, il me fait vraiment jouir, pas besoin de simuler avec lui.
Un large sourire se dessine sur son visage, pourquoi ? Jai limpression den avoir trop dit.
« - Enfin, tu avoues
Tu nas aucun remord de me tromper depuis 6 mois, tes excès de tendresse était bidon.
« - Quoi ? Tu savais. Comment as-tu appris ?
« - Cest mon secret. Va rejoindre ton David, il pourra te prêter à ses amis comme à Henri par exemple
« - Oh ! Tu sais aussi. Jai honte.
« - Tu peux.
« - Malgré tout, je taime Steve, je naime que toi, je tai dit tout ça sous le coup de la colère, pour me venger. Avec David il ny a jamais eu aucun sentiment. Jai voulu arrêter à chaque fois, mais jétais accro, je ne pouvais plus men passer. Tu aurais dû me parler plus tôt, avec ton aide jaurais pu arrêter.
« - Maintenant ça va être de ma faute.
« -
« - Jaurais aimé que cela vienne de toi.
« - Dis-moi, cest Elsa, ou une de mes copines qui te la dit ?
« - Non, naccuse pas tes amies, elles tont suffisamment servie dalibi.
« - Mais alors ?
« - Cest toi.
« -
« - Tu ne le sais peut-être pas, mais parfois tu as le sommeil agité, tu parles en dormant, oh tu ne fais pas des romans mais suffisamment clair pour que je comprenne quelques mots. Il y a 6 mois, en rentrant soi-disant de chez Elsa, après votre soirée entre filles, souviens-toi, tu étais fatiguée, mais tu as fait le ménage et tout un tas de trucs dans la maison, ce qui ma déjà surpris, dhabitude tu te reposes. Enfin le soir tu tes écroulée. Dans la nuit, ça ma réveillé, tu étais agitée et je tai entendu appeler David, Henri, Serge et je ne sais plus qui encore.
« - Non, ce nest pas possible
« - Sur le coup, jai pensé que tu faisais un rêve érotique, ça ma amusé. Mais il ma suffi de regarder dans ton téléphone, et oui je connais ton mot de passe, les messages échangés avec Elsa et Suzy ont ôté tous mes doutes. Jai compris comment tu avais passé ta nuit, et avec qui. Alors, je tai observée pour savoir quand tu me servais un nouveau mensonge. Je ne te dirais pas que je sais tout, ce serait prétentieux de ma part, mais suffisamment pour savoir que tu te fais honorer toutes les semaines par cette enflure de David. Pour ne pas éveiller de soupçon et me montrer que jétais ton homme, tu tes surpassée. Tu as toujours aimé faire lamour avec moi, mais là cétait de la rage, une vraie nymphomane
Cette nuit, excuses moi den rire, tu nas vraiment pas été prudente. Je connaissais le nom de lhôtel avant même que tu ne partes de la maison pour ton déplacement professionnel. Un petit tour hier soir me la confirmé, ta voiture était sur le parking.
« - Tu savais, tu savais tout depuis le début, et tu nas rien dit. Tu mas laissé le revoir, tu mas laissé me ridiculiser
Mais jy pense, Suzy ?
« - Son mari a été ravi de savoir ce que vous aviez fait lors de cette nuit avec Elsa.
« - Quoi, cest toi ?
« - Je nai pas voulu le laisser mourir idiot. En retour, il ma donné les détails de votre soirée. Suzy en pleurs lui avait tout raconté, ce quelle avait fait, et ce que ses copines avaient fait, Elsa et toi. Tu ten souviens ?
« -
« - Suzy a baisé avec 3 ou 4 mecs, et toi avec les 4 aussi ? Dans le bar, en voiture ou chez ce mec, tu as joui combien de fois ? Y compris les pipes et celui qui ta enculée. Enfin je pense que tu nas pas eu le temps de compter, tu avais la tête ailleurs.
« - Mon chéri laisse-moi texpliquer. On avait bu, je ne savais plus ce que je faisais.
« - Mais depuis, tu as dessaoulé, non ? Daccord ce nest plus avec 4 mecs, mais avec David. La nuit dernière cest bien avec lui que tu as filé le parfait amour.
« - Pardonne-moi mon chéri.
« - Je taimais. Par amour, jaurais pu te pardonner le dérapage dun soir, comprendre que tu tétais laissée entraîner après une soirée arrosée, mais me faire cocu toutes les semaines depuis 6 mois, sans état dâme, cest au-dessus de mes forces. Tu as détruit lamour que javais pour toi, en détruisant notre couple. Regarde la vérité en face, tu ne maimes plus.
« - Mais non !
Je suis abasourdie.
Lui aussi ma trompé, il ne va pas sen tirer à si bon compte :
« - Et Sophie ?
« - Tu es vraiment naïve. Je ne lai pas revu depuis longtemps. Tu y as cru ma chérie, si tu avais vu ta tête.
« - Quoi ? Il ny a rien entre Sophie et toi, mais alors ?
« - Jai juste voulu te forcer à tout mavouer, et tu es tombée dans le panneau, jai bien réussi mon coup. A partir daujourdhui, nos chemins se séparent.
Je reste sans voix :
« - Mon chéri, cest toi que jaime, je ne veux pas quon se sépare. Je ne le reverrai plus, je te le jure, cest fini.
« - Oui, Cest fini. Maintenant tu vas faire tes valises, ici cest chez moi, tu peux partir rejoindre ton bellâtre.
« - Non, ne me quittes pas. Je taime mon chéri.
« - Belle preuve damour en effet.
« - Je suis bon bougre, je vais taider. Je vais aller chercher les valises au garage, commence à trier tes affaires. Tu peux rester dormir ici cette nuit, mais demain
bon débarras. Je te ferrais parvenir tout ce qui tappartient dès que tu me donneras ta nouvelle adresse.
« - Mais où veux-tu que jaille ?
« - Cest ton problème, David sera sûrement très heureux de te recevoir.
« - Non, je ne veux pas vivre avec ce mec, mais avec toi.
« - Un peu tard pour ten rendre compte
bonne nuit ma chérie.
Je reste là, sans savoir quoi dire, il est parti dans la chambre damis sans un regard. Quelle idiote ! Jaurais dû faire plus attention.
Mon téléphone sonne, cest David, il tombe bien jai besoin de réconfort :
« - David, jai besoin de toi, si tu savais
Je lui raconte laccueil de mon mari et sa décision, je ne sais pas où aller. Jai envie de me blottir dans ses bras. Sa réponse me fait leffet dune douche froide :
« - Tu ne veux tout de même pas faire lincruste chez moi.
« - Mais mon chéri.
« - Ton mari te jette, la bonne poire ramasse les morceaux. Et après finit ma liberté. Tu ne crois tout de même pas être la seule ?
« -
« - On a passé du bon temps ensemble, ne gâche pas tout.
Je raccroche les larmes aux yeux, non mais quelle conne je suis ! Quel goujat ! Tous les hommes sont des lâches.
« - Allô Elsa ?
« - Bonjour ma chérie, comment vas-tu ?
« - Tu ne pourrais pas mhéberger quelques jours ?
« -
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Je laisse Steve raconter lépilogue de notre histoire.
Le lendemain, jaide Charlotte à charger ses valises dans sa voiture. Elle a beau me supplier ma décision est prise depuis longtemps. Un petit signe de la main, bye bye.
Cela fait longtemps que je me suis préparé à ce départ, jai versé trop de larmes, maintenant jai le cur sec. Elle recevra très bientôt une lettre de mon avocat.
Je prends mon téléphone avec lenvie dappeler Sophie, ma copine denfance, ma confidente. Jespère quelle acceptera de dîner avec moi ce soir.
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